Il walzer con la bella macellaia di Rimini dovette chiedermelo lei perché appena seppi il suo mestiere io maschio bio flex-italiano sprofondai nelle tette di Gradisca e nel palazzo del dottor Cazzone dove donna macellaia è un ossimoro La valse avec la belle bouchère de Rimini c’est elle qui me l’a demandée puisque dès que j’ai appris son métier moi mâle bio flex-italien je me suis engouffré dans les seins de la Gradisca et dans le palais du docteur Cazzone où une femme bouchère est un oxymore Note : Rimini est la ville d’origine du célèbre metteur en scène italien F. Fellini. La Gradisca est la femme plantureuse du film Amarcord. Il dottor Cazzone (le docteur grosse queue) est la caricature du mâle hyperviril et collectionneur de conquêtes du film La cité des femmes.
Gonna e tacchi di sorbetti e confiserie sfarfallavi avvolgendomi nel tuo zucchero a velo se sei ancora schiava del miele che produci per la divorante ape regina icona della tua femminilità sappilo nei batuffoli divento il perno dei tuoi attributi una fragile caricatura della virilità Jupe et talons de sorbets et confiseries tu voletais en m’enveloppant dans ta barbe à papa tu es encore l’esclave du miel que tu produis pour la dévorante reine des abeilles icône de ta féminité sache que dans tes houppes je deviens le pivot de tes attributs une fragile caricature de la virilité Note: L’image de la reine des abeilles est empruntée au poème Dards de Sylvia Plath (Ariel, 2009 pour l’édition française). Voici les vers en question : “Je suis là, dans une colonne/De femmes ailées nullement miraculeuses,/Esclaves du miel./ Moi je ne suis pas une esclave/Même si depuis des années j’avale de la poussière/Et j’essuie des assiettes avec mon épaisse chevelure.”
Ama portare pantaloni da cantiere la donna che balla stringendomi forte contro i suoi piccoli seni sono boccioli di fiori ermafroditi uno strano animale in me ghiotto li odora Elle aime porter des pantalons de chantier la femme qui danse en me serrant fort contre ses petits seins ce sont des bourgeons de fleurs hermaphrodites un étrange animal en moi les hume friand
Lo sdolcinato protettore che accompagna ogni passo della donna come se per lei la pista fosse una buia foresta la tiene sotto controllo forse peggio di chi la trasforma in volante il tango è una lente d’ingrandimento attraversata da raggi di sole che mordono le tue ferite credi di ballare con una donna e hai ancora tua madre tra le braccia Le mielleux protecteur qui accompagne les pas de la femme comme si pour elle la piste était une sombre forêt la garde sous son contrôle pire peut-être de celui qui la traite en guidon le tango est une loupe traversée par des rayons qui mordent tes plaies tu crois danser avec une femme mais tu as encore ta mère entre tes bras